CR Stage PAF Communication non violente (niveau1)

Prise de notes du stage sur la communication non violente (CNV) des 1″ janvier et 18 mars 2015. Formation inscrite au PAF académique et assurée par Pauline Dalmon, psychologue.

La CNV est un chemin, une philosophie de vie, ce vers quoi on tend. Remise en cause d’une manière d’être.

C’est une pratique quotidienne. Du TU accusateur au JE responsable

Intro : Qu’est-ce qu’un conflit  ? (tour de table)

Conflit violent et conflit non violent. En CNV on s’arrête sur les conflits violents.

Quand on évolue en tant qu’être humain on entre en conflit, on crée de nouvelles choses. Le conflit fait partie de la nature humaine et favorise la créativité, l’innovation, l’évolution intérieure et l’apprentissage.

Le conflit est une situation dans laquelle au moins deux besoins ne sont pas satisfaits  et où les moyens utilisables pour le satisfaire ne sont pas compatibles.

Violences verbales et manipulation :

Faire taire, se taire, ignorer, demander toujours des comptes, faire des reproches sur des choses passées, comparer, attendre de (attendre que l’autre fasse), demander des comptes, faire la leçon, mettre en garde, ordonner, ménager, obliger, mettre des jugements de valeurs, mettre en garde.

Les violences faites à soi même

Se juger (autocritique, généraliser sur soi-même), être dans l’exigence, se dévaloriser, se culpabiliser, manquer de temps pour écouter l’autre (ne pas couper la parole.. donne la sensation qu’on manque d’écoute), nier sa responsabilité, sa capacité de choix, ravaler ses mots (on ne prend pas soin alors d’un de ses besoins), ne pas prendre soin de soi dans l’écoute de ses besoins, ses sensations, ses sentiments, ses talents, ses élans (générosité,…)

Tais-toi => J’ai besoin de toute ton attention

On n’a pas envie de crier : c’est dévalorisant, on est dans l’agressivité.

J’ai besoin qu’on communique dans d’autres termes que ceux que vous employez

Définition de La non-violence

Traduction de sanskrit ahimsâ. « a » privatif + himas = désir de nuire

Conception de la vie selon laquelle chaque être humain doit éviter de nuire aux autres soit en nourrissant des pensées hostiles soit en employant un langage qui les rend responsables de ses propres sentiments.[1]

C’est différent de la passivité, de l’inaction ; ce n’est pas éviter le conflit mais l’aborder de front.Prendre conscience de ses propres jugements.

Apprendre à repérer nos jugements. Si on insulte en voiture= j’ai besoin de sécurité

Le schéma  » je me tais pour ne pas me faire violenter » est défensif. Au contraire en CNV, l’autre a aussi ses propre schémas défensifs qu’il va falloir prendre en compte.

Son concepteur : M. Rosenberg

Il a mis à jour et conceptualisé un processus qui existait notamment chez Ghandi.

C’est un ensemble de concepts et d’outils qui permet de comprendre que chacun de nous et de nos actes sont motivés par le même besoin : celui de préserver et améliorer la qualité et la continuité de notre existence

Besoin de trouver son équilibre interne, il a un besoin.

– peut être que je me trompe mais j’ai l’impression que tu n’en peux plus. Mais pour moi c’est important, je te propose qu’on en reparle plus tard

On fait alors preuve de respect, d’empathie et de bienveillance. On signifie notre autorité.

Les besoins des autres ne sont pas tjrs en adéquation avec nos propres besoins (des choses très basiques comme j’ai faim, j’ai besoin d’aller aux toilettes)

Processus de communication  pragmatique et efficace permettant d’être

  • Claire, cohérent = authenticité
  • Tout en étant ouvert et dans la compréhension de l’autre= empathie
  • Apprendre à exprimer ce que nous voulons, plutôt que ce que nous ne voulons pas

J’aimerais que tu ne sois plus  en retard =>J’aimerais que tu sois à l’heure

  • Apprendre à être à l’écoute de nos besoins profonds et ceux des autres
  • Prendre conscience de nos besoins et formulation positive de ces derniers
  • Instaurer des systèmes de reformulation face à une insulte avec les élève

Bouffon, rends moi ma règle=>Tu as pris ma règle, or j’en ai besoin, j’aurai eu besoin que tu me la demandes avant

  • Différencier exigence et demande. On n’est pas dans la manipulation ou la domination. La CNV est destinée à ceux qui désirent que les gens ne changent ou n’accèdent à nos demandes que s’ils font de leur plein grès et dans un esprit de bienveillance.

Face à des élèves qui ont des surnoms,
demander à l’élève comment il reçoit ce surnom,
et peut être exprimer que nous on le reçoit mal. Lui peut être pas

  • Les motivations à agir sont différentes de celles du ressentiment, de la crainte, de la culpabilité ou de la honte.

Préserver le lien à l’autre coûte que coûte. Humilier va peut-être régler le conflit à un instant T mais à long terme on perd la relation à l’autre.

L’autre va coûte que coûte chercher à retrouver sa liberté

  • Discuter d’égal à égal, tous niveaux hiérarchiques confondus.

On utilise des règles de vie, pas une fonction ou un statut

  • La CNV fonctionne même si un seul des interlocuteurs la maitrise : « vous prêtez vos capacités à votre interlocuteurs le temps du conflit » (Basu, Faust).

La CNV ne va pas de soi et demande de s’investir

  • Demande de reconsidérer la façon dont nous nous exprimons et dont nous entendons l’autre.
  • Est un processus qui nous engage et nous amène dépasser nos formatages, schémas éducatifs, culturels.

Questionner les règles que l’on impose (par ex dormir ou pas au CDI)

Cela implique des connaissances sur la pédagogie, les formes d’intelligences

  • Nous demande de nous observer et d’observer l’autre sans jugement.
  • Au lieu de critiquer et juger, nous observons, ressentons et désirons.

Terminer toujours par une demande

  • Nécessite à ce que nous réfléchissions aux comportements et situations qui nous touchent.

Les élections de délégués sont un moment important
pour mettre en exergue une classe.
L’élection d’un délégué qui est dans le « négatif » est révélatrice.

 

Deux attitudes de base

Nous exprimer/ Ecouter

Nous sommes responsables :
– de ce que nous voulons dire
– vérifier la manière dont l’autre entend ce que nous disons
– entendre l’autre quelle que soit sa réaction
– vérifier que l’autre apprécie la manière dont nous l’avons entendu

Langage de la bienveillance (Rosenberg)

La bienveillance consiste à avoir pour seule intention de contribuer au bien-être de l’autre.

Donner avec bienveillance est autant au bénéfice de celui qui donne que de celui qui reçoit.

  • Pour celui qui donne la satisfaction d’avoir contribué au bien-être de quelqu’un accroit son estime de lui-même
  • Celui qui reçoit ne redoute pas les conséquences d’un don qui ne viendrait pas du cœur
  • Exprimer avec sincérité ce dont j’ai besoin
  • Ecouter avec empathie ce dont l’autre à besoin
  • Discuter d’égal à égal
  • Parler à la 1e personne
  • Liberté de décider : du « je dois » au « je décide de faire »

Ce qui inhibe la bienveillance

  • Récompense ou punition
  • Les exigences sous la menace. On ne laisse pas de place au choix
  • Le déni de responsabilité. Nier qu’on a le choix. Implique qu’on ne serait pas responsable de ses pensées, sentiments

J’ai frappé mon enfant parce qu’il a traversé la rue en courant

  • La critique. Elle signifie que l’autre a tort ou est mauvais. Ce sont les insultes, reproches, dénigrements, jugements

 

Du TU accusateur a JE responsable

L’attention se porte sur ce que l’autre fait ou est…. Ce dont j’ai besoin

Tu ne comprends rien
/j’ai besoin que tu comprennes à quel point il m’est difficile d’expliquer la situation

S’exprimer avec sincérité

  1. Ce qui se passe en moi. Ce que j’observe. Ce que je ressens

L’énergie vitale (besoins, aspirations, valeurs, souhaits…) qui génèrent mes sentiments

  1. Ce que je demande pour rendre ma vie plus belle
  2. Ce qui se passe en l’autre. Ce que l’autre observe. Ce qu’il ressent

La force vitale qui l’habite

  1. Ce que l’autre demande pour se rendre la vie plus belle

Trouver des consensus : plutôt que de dire à 14h tu fais tes devoirs,
dire à 19h je vérifierai que tes devoirs ont été faits dans l’après midi

J’ai un besoin : être aidé à la maison : proposer donc différentes acticités : ranger la chambre, débarrasser la table, passer l’aspirateur…bref changer d’activité

Etape 1 : Observer

Apprendre à distinguer l’observation de l’évaluation jugeante

Observation= décrire une chose que nous voyons, entendons, touchons

Evaluation= formule de déduction de ce que nous voyons

Deux élèves qui rigolent en me regardant :

Vous rigolez

Vous vous moquez de moi (là on interprète)

Sinon risque d’entendre une critique et éviter les interprétations erronées.

On confond ETRE et FAIRE

Tu es égoïste, tu es paresseux

Confondre prédiction, interprétation et certitude

Si tu ne fais pas la vaisselle, tu ne trouveras jamais de personne pour t’épouser

Manque de précision quant au lieu ou à la personne

Les femmes ne savent pas conduire

Termes connotant une aptitude ou inaptitude

Emploi d’adjectif ou d’adverbe

Tu es tjrs en retard

Tu n’écoutes jamais

Or on est ici et maintenant

Présenter clairement le contexte, décrire les faits perceptibles

Tu oublies toujours tes livres=> Cette semaine tu as oublié deux fois tes livres

Etape 2 : exprimer mes sentiments

Nos sentiments peuvent être déclenchés par des facteurs externes mais sont en nous. Nos différents besoins sont à l’origine de nos sentiments.

Exprimer sincèrement nos émotions favorise la confiance et la proximité : c’est rassurant.

Utile de bien préciser son sentiment et ne pas employer des termes trop vagues.

« Je peux me sentir mal » c’est trop vague.

Les pièges à éviter

  • Confondre sentiment et jugement

J’ai le sentiment que…. Tu ne m’écoutes pas : il y a un jugement derrière

Je me sens comme un fantôme : on est dans l’interprétation

Les comparaisons imagées autorisent des interprétations

« je me sens… » avec un adjectif qui comporte une interprétation d’un acte d’autrui : abandonné, dévalorisé, indésirable, exploité, entrainé, ignoré 

  • Croire que certains sentiments n’ont aucun sens
  • Exprimer plus de sentiments que l’autre ne peut entendre peut être reçu comme une critique

Essayer de se limiter au sentiment le plus important au moment présent

Si vous ressentez plusieurs sentiments de force égale, vous pouvez dire : « …et cela suscite toute sorte de sentiments au fond de moi » 

  • Utiliser la colère pour masquer son véritable sentiment. La colère nous sépare de notre interlocuteur

Son message est « mes besoins ne sont pas satisfaits. C’est de ta faute »

Derrière la colère se cache souvent des sentiments tels que : la frustration, la déception, la tristesse, sentiment d’impuissance, l’inquiétude, la peur.

  • Exprimer systématiquement ses sentiments

Dans certains cas renoncer à les exprimer mais les taire ne doit pas empêcher de repérer nos besoins.

Parfois il peut y avoir interprétation.

« je suis déçu » peut être reçu comme « je suis déçu par toi »

 

Etape 3 : exprimer mes besoins

Prendre conscience du lien entre besoins et sentiments pour notre développement, ne pas en vouloir à autrui et brouiller la frontière entre nous et les autres, assumer la responsabilité de ses sentiments.

Nous avons tous les même besoins mais par contre pas tous au même moment.

Dans les situations difficiles, réussir à clarifier les besoins favorise la disposition à coopérer des deux parties.

Nos besoins peuvent être satisfaits par diverses stratégies.

Nos besoins de base :

  • Autonomie
  • Bien-être physique
  • Communion spirituelle
  • Epanouissement
  • Interdépendance

Séparer les besoins des stratégies

« J’ai besoin de te serrer dans mes bras »

Le besoin est un besoin d’intimité, de chaleur, de proximité

D’autres stratégies sont alors possibles :

se promener ensemble, faire un tête à tête, regarder un film, parler…

 

Les stratégies sont faisable par des actions, sont tangibles, sont mesurables, décrivent de solutions.

Accueillir notre besoin, c’est reconnaitre le précieux, la  valeur de ce qui nous habite, ce lieu qu’on ne peut déléguer à personne.

Etape 4 : demander pour me rendre la vie plus belle

Aboutir à une situation gagnant-gagnant.

Imposer par la manipulation => perte de confiance.

Céder pour maintenir une paix apparente => conflit à froid.

Une véritable demande ne donne pas que deux possibilités : c’est une ouverture.

Comment formuler une demande ?

Rester dans le présent et non dans toutes les futures situations

Dorénavant tu récupéreras les enfants tous les soirs (exigence)

Serais tu OK pour récupérer les enfants lundi soir ?

  • Sur le moment, l’autre peut dire oui ou non

Etre le plus concret possible

Fais les courses => Achète du pain, du beurre, des céréales

S’adresser à quelqu’un de précis : on évite les « on »

Utiliser un langage positif (éviter « ne plus »)

J’aimerai que ta chambre ne soit plus en désordre=> Serais tu d’accord pour garder ta chambre ordonnée

Adopter une formulation engageante qui souligne la liberté de décision de l’interlocuteur

Etes-vous prêt à…

Serais tu d’accord …

Adopter des formulations positives

Ne t’inquiète pas => soit rassuré

Ne penses pas à tes problèmes => pense à tes succès

Je veux cesser d’être soumis => je veux être autonome

Je ne veux pas paniquer => je veux rester calme

Je ne veux plus avoir peur => je veux me sentir serein

N’aie pas de peine => sens ta joie

 

L’écoute active

Etre à l’écoute : laisser parler l’autre, ne pas l’interrompre, voir sur quoi porte son discours.

Quand on veut faire parler l’autre sur ses besoins ou ses sentiments, il faut des questions ouvertes « et toi tu en penses quoi ? »

« Comment as-tu vécu cette situation ? »

« Tu m’as raconté ça, mais qu’as tu ressentis ? »

 

Retour sur la 1e session

Il faut être crédible et authentique quand on met en place la CNV. Il faut être disponible pour la CNV.

C’est dur de l’appliquer tout le temps. Il faut tendre à le faire. Si n’on y arrive pas : essayer de comprendre ce qui se passe, revenir vers les personnes. Faire en sorte que le système physiologique ne prenne pas le dessus. (Respiration)

Cohérence entre com. verbale et com. non verbale.

Conflit chaud/conflit froid (les non- dits)

Ne pas affronter un conflit qui ne nous concerne pas est un signe du processus. (Dans une discussion vive est-ce que je veux lâcher prise ou continuer le débat pour apprendre autre chose). Il faut être vigilant à la frustration et enfouir ses droits, ses besoins.

La CNV tend à nous responsabiliser pr mieux se connaitre et être soi-même. Toujours se demander ce qui est remis en cause.

Importance de mener cette réflexion en équipe pour un impact à plus long terme.

Ne pas perdre de vue qu’on ne convient jamais à tout le monde est qu’on n’a pas tous les mêmes valeurs. Accepter la critique.

L’écoute empathique

Etre présent à l’autre. C’est reconnaitre que l’autre peut avoir des besoins insatisfaits et qu’il peut éventuellement nous demander de contribuer à l’amélioration de son bien-être.

L’empathie permet de ne plus se sentir par les attaques, critiques, insultes, jugements de l’autre car on porte notre intérêt à déterminer avec lui les sentiments et besoins insatisfaits qu’il exprime de façon détournée.

  • Sur des besoins liés au temps, on coupe l’autre

La paraphrase

Reformuler ce que nous avons entendu du discours de l’autre. On offre alors la possibilité de corriger lorsque nous sommes dans l’erreur.
Utiliser des « peut être ».

Interroger pour mieux comprendre.
Ne pas devancer sa demande mais lui offrir la possibilité de l’exprimer.

Y a-t-il quelque chose que je puisse dire ou faire
qui t’aiderait dans cette situation ?

Respecter le rythme de l’autre.

Prendre le temps d’écouter les sentiments et besoins de l’autre, de lui laisser le temps de voir que nous avons écouté et compris sa vision et son vécu. Si on laisse du temps, l’autre déroule mieux ses pensées. Analyse plus fine des émotions et besoins.

Lorsque tout a été dit, relâchement du corps et soulagement.

Se respecter pour mieux écouter l’autre.

Si nous n’arrivons pas à être empathique c’est que peut être nous avons besoin nous-même d’empathie
-> faire une demande d’empathie à l’autre
-> prendre du temps pour augmenter notre propre bien être avant de pouvoir écouter l’autre.
Apprendre à dire non.

Adopter une attitude ouverte (non verbal)

Etre détendu, regard droit (si on a du mal à regarder dans les yeux,

on peut regarder entre les yeux sur le front), regarder l’autre, ton de voix ferme

Attention aux attitudes de « coq » de domination ou au contraire trop éloignée,

 se mettre à la hauteur de l’élève

Porter notre attention sur un de ces points

qu’on sait comme être notre point faible

(Partir de ce qui est la plus simple à changer)

Différer sa réponse (surtout si on a l’habitude de dire oui et de le regretter)

Quand on dit non, le 1e mot à dire c’est… non et ne pas hésiter à user de « disque rayé » et de la répétition de  ce non.

Dire non en exprimant nos propres sentiments et besoins et être empathique

Je comprends que ce soit important pour toi mais je ne peux pas. Négocier : aider la personne à résoudre son problème.

Faire une demande soulignant l’intérêt que l’on porte à l’autre mais aussi l’importance de respecter les besoins de chacun.

Se demander ce qui est en jeux dans cette difficulté de dire non : affirmation de soi.

Exprimer sa colère.

Se servir de sa colère, pour écouter nos propres jugements sur l’autre.

En déduire nos besoins qui ne sont pas obtenus.

(Se) faire une demande afin de satisfaire ces besoins.

Si nécessaire, partager nos observations, émotions, besoins, demandes.

Si l’autre est aussi en colère, commencer par montrer son empathie pour lui avant de s’exprimer.

Transformer « je suis en colère parce que tu…

en « je suis en colère parce que j’ai besoin de …

 

Biblio

Les ressources insoupçonnées de la colère. Rosenberg

La communication non violente, mieux communiquer sans conflits ? Basu et Faust. Ed Ixelles

Myers. La pratique de la communication  non violente. Etablir de nouvelles relations. Jouvence

Mise en pratique

  • La CNV n’évite pas le conflit mais permet de trouver un concessus
  • La CNV nous amène à être des personnes affirmées. Ce n’est pas être autoritaire.

Quand on se sent blessé par l’attitude d’un collègue, il faut compter sur soi-même pour régler ce qui nous heurte. Il faut en prendre la responsabilité. (par ex ne pas attendre que ce soit le chef d’établissement qui règle quelque chose)

Affirmation de soi. Quelqu’un d’affirmé est capable d’exprimer ses sentiments, des besoins et ses émotions et d’entendre qu’on lui refuse des choses. Les personnes qui ne sont pas affirmées n’ont pas été habituées à explorer leurs besoins et ressentis.

Affirmation de soi : 6 composantes

  • Apprendre à dire non
  • Apprendre à faire une demande
  • Apprendre à faire un compliment
  • Apprendre à recevoir un compliment
  • Apprendre à faire une critique
  • Apprendre à recevoir une critique

Intervenir ou pas dans un conflit qui est extérieur à nous. On peut exprimer qu’on se sent touché(e) par ce conflit. « J’ai été touchée à un point tel que ça m’a touché et je n’aimerai pas revivre cette situation, même si oui ça ne me regarde pas ».

La gestion du temps. Parfois il n’est pas possible de régler quelque chose tout de suite. Or en CNV on ne ressort pas les vieux dossiers. Chaque fois qu’il y a quelque chose il faut le régler.

En CNV, la prise de recul est importante.

Sur un collègue souvent abs. J’ai constaté que tu es souvent en  arrêt maladie, sans entrer dans ta vie perso, j’ai besoin d’avoir des garanties.  Maintenir aussi le cap et ne pas pallier à ces absences. Ne pas prendre la responsabilité des actes.

Porter la responsabilité uniquement de ce qui nous concerne. Imaginer que c’est ma meilleure amie qui me raconte une situation : est-ce que je porterai la même culpabilité ? Quelle est la part de responsabilité de chacun ? Est-ce que la culpabilité est objective, intentionnelle ?  Se demander quel manque a l’autre ?
Par ex : quelqu’un qui boude suite à une remarque -> ça lui appartient.

Besoin de reconnaissance. Dire parfois nos réussites si on ne nous les dit pas. Le fait de le verbaliser permet d’en prendre conscience. On peut aussi se le verbaliser à nous même avec authenticité « je suis fière de moi ». Reconnaitre ses propres réussites, ne pas les minimiser. Entretenir l’estime de soi. Se mettre en avant est parfois nécessaire.  Etre lucide et connaitre ses limites pour ne pas se mettre à mal.

[1] Basu, Faust, La communication non violente. Mieux communiquer sans conflit. Ed Ixelles. 2011

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